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DeepIn UOS, le système d'exploitation GNU Linux OpenSource qui n'a rien à envier à OS X et Windows!

Dernière mise à jour : 28 déc. 2020

Elle est belle cette distro! Bien qu’il soit fort probable que plusieurs puristes, c’est bien légitime, n’apprécient pas l’union quasi-adultérine des paquets OpenSource avec ceux, propriétaires, qu’elle propose, il n’en demeure pas moins qu’elle est sans aucun doute la distribution la plus aboutie, tant sur le plan de l’esthétisme (cet OS n’a rien à envier à l’OS X de Apple) que sur celui des fonctionnalités et des applications disponibles et leur personnalisation.




De Debian-Ubuntu à Debian-DeepIn


Avant de ramener l’entier du projet sous la bannière Debian en 2015, les concepteurs de UOS faisaient reposer leur système sur une surcouche Ubuntu, nous parlons de la période qui s’étend de 2006 à 2015. C’était l’environnement – le bureau – de DeepIn qui faisait alors sa particularité, ainsi que la présence des paquets propriétaires par défaut et quelques autres particularismes technologiques. Le projet rejoint la Linux Foundation en 2015.


Parlons sécurité et confidentialité


Richard Stallman, le fondateur du projet GNU, peut bien être démangé d’adouber UOS du quolibet de Spyware comme il le fait d’ailleurs avec Ubuntu (du fait que Ubuntu collecte certaines des informations des recherches-utilisateurs, une tare très peu appréciée dans l’univers du logiciel libre).


En effet, DeepIn UOS a du mal à faire oublier un épisode bref mais particulier de son parcours. Nous sommes en 2018, les versions 15.5 et 15.6 voient le jour. Les concepteurs y introduisent CNZZ (une sorte de Google Analytics de son magasin d’applications, l’App Store). Si CNZZ, traçeur chinois, ne divulgue aucune donnée confidentielle il n’en demeure pas moins que cette transmission d’informations statistiques, perçue légitimement comme une atteinte à la vie privée, passe très mal chez les utilisateurs.


Devant le mécontentement général, DeepIn retire CNZZ l’année-même, en 2018 donc.

En tant que créateur de l'éco-système des OS chinois, Deepin Technology a non seulement établi d'étroites relations de travail avec les fabricants de puces, d'ordinateurs, de bases de données et autres, mais a également développé conjointement avec 360, Kingsoft, NetEase, Sogou et d'autres entreprises de nombreuses applications destinées aux utilisateurs chinois. Son système d'exploitation a été largement utilisé par le gouvernement, la finance, la communication, l'éducation et d'autres domaines.


Mais alors, sécuritaire UOS? La question est totalement légitime. Avec ces yeux qui sont les nôtres, qui virent le jour dans l’émisphère occidental (comprendre que nous évoluons sous l’égide d’un, quand même, fort tropisme nord-américain), comment s’assurer que le gouvernement chinois n’a pas des portes ouvertes dans ce système d’exploitation?




Disons-le, l’avantage de l’OpenSource est que, justement, le code n’est pas caché. La multitude de développeurs de par le monde est à même de lancer l’alerte lorsque des processus affaiblissent l’intégrité d’un projet. Ce fut le cas avec la présence de CNZZ. Des mouchards semblables pourraient se retrouver dans un OS propriétaire, Windows par exemple, sans que personne ne puisse, ni l’analyser, ni le savoir, ni le contester.


En même temps, nous comprenons qu’un système d’exploitation ce sont des centaines de milliers de lignes de code. Un code ouvert, consultable certes, mais tellement gigantesque qu’il faut quand même une certaine dose de « chance » pour tomber sur le bloc de lignes susceptible de ne pas respecter la déontologie Linux.


Ainsi, n’adopte pas UOS qui veut, du moins pas sans passer d’abord par-dessus quelques préjugés magistraux.


Quelqu’un a dit :


Tous les gouvernements nous espionnent. Les gouvernements occidentaux aussi nous espionnent.

Si nous savons effectivement que les États analysent et suivent un nombre incalculable d’activités numériques, de façon légitime lorsqu’il s’agit de déjouer des activités criminelles, restons convaincus de l’importance essentielle qu’est le respect de la sphère privée. Dire qu’on a rien à cacher n’est pas une excuse.


Notre droit à ne pas être tracé par les conglomérats mondiaux que sont Microsoft, Samsung, Apple ou Alphabet (Google) pour ne citer qu’eux dont les codes sont cachés, doit être exigé, alors même que nos habitudes numériques représentent une gigantesque manne financière pour eux. Le droit des utilisateurs à ne pas être constamment profilé est fondamental et doit être préservé.


Alors dites-moi… pire que les occidentaux les chinois? Quel est votre opinion? Le débat est ouvert dans la zone commentaires sur https://tellhandel.blog/la-plus-impressionnante-distro-gnu-linux-debian-a-ce-jour/


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